Camille Oudinot
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(à 71 ans) Villefranche-sur-Saône |
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Camille Jules Oudinot, né le à Paris 6e[1] et mort le à Villefranche-sur-Saône[2],[3], est un dramaturge, romancier et haut fonctionnaire français.
Biographie[modifier | modifier le code]
Fils du peintre verrier Eugène Oudinot, Camille Oudinot est le frère de la romancière Hermine Lecomte du Nouÿ (1854-1915)[4].
Oudinot était un ami intime de Guy de Maupassant qui lui dédie la nouvelle Le Parapluie en 1884, et du jeune Abel Hermant qui fut, un temps, son collègue au Ministère de l'Instruction publique et des Beaux-Arts (1884-1885), créé par Léon Gambetta.
Il est nommé en 1881 au Ministère de l'Instruction publique et des Beaux-Arts, où, parallèlement à ses activités d'écrivain, il fera carrière jusqu'en 1921, terminant au poste d'Inspecteur général du Garde-meuble et des Palais nationaux.
Alors qu'il se rendait en voiture à Cannes au début du mois d' pour y rejoindre son épouse, il est victime d'un accident de la route en voulant éviter un cycliste près de Villefranche-sur-Saône[5]. Son corps est ramené à Paris où il est inhumé le au cimetière du Montparnasse[6].
Œuvre[modifier | modifier le code]
- Romans
- Filles du monde, 1887
- Adultère sentimental, 1890
- Noël Savare, 1897
- Théâtre
- 1906 : Chaîne anglaise, comédie en 3 actes de Camille Oudinot et Abel Hermant au théâtre du Vaudeville (). Publié aux éditions Fasquelle en 1906.
Distinctions[modifier | modifier le code]
- Chevalier de la Légion d'Honneur au titre du ministère de l'Instruction publique et des Beaux-Arts (décret du ). Parrain : Henry Roujon, membre de l'Institut et directeur des Beaux-Arts.
- Officier de la Légion d'honneur au titre du ministère de l'Instruction publique et des Beaux-Arts (décret du ). Parrain : Georges Payelle, Premier président de la Cour des Comptes[7].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Acte no 279 de 1860 (vue 21/31) Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 6e arrondissement, registre des naissances de 1860.
- Registre journalier de inhumations au cimetière du Montparnasse, vue 2/31, avec la mention marginale « Venant de Villefranche s/Saône, mort le 2 avril 1931 ».
- M. Camille Oudinot tué dans un accident d'auto Le Petit Parisien, 6 avril 1931, p. 3, lire en ligne sur Gallica.
- Volume Maupassant, contes et nouvelles, page 1631, Bibliothèque de la Pléiade
- Mort de Camille Oudinot Le Figaro, 7 avril 1931, p. 5, lire en ligne sur Gallica.
- Patit courrier littéraire Comœdia, 6 avril 1931, p. 3, lire en ligne sur Gallica.
- Père de l'écrivain Philippe Hériat.
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressource relative au spectacle :
- Ressource relative à la vie publique :
